Lons, ville enclavée ?
Il fut un temps heureux où la liaison Lons-Dole TGV était parfaitement assurée : les bus partaient de Lons et arrivaient à Dole 15 mn avant le départ du TGV. Ces bus étaient nombreux et permettaient aux lédoniens de limiter leurs déplacements individuels en voiture, d’agir en citoyens écoresponsables. La liaison retour Dole-Lons fonctionnait de la même manière et en cas de retard de TGV, le bus attendait les voyageurs.
Cette époque bénie est définitivement révolue ! Les bus en correspondance avec le TGV se sont raréfiés au fil des ans et nous en arrivons depuis un an à une situation ubuesque : non seulement les bus sont bien moins nombreux mais la correspondance n’existe plus !
Quelques exemples : si vous voulez être tôt à Paris un matin en semaine, vous partez de Lons en bus à 5h05, vous arrivez à Dole à 6h05. Votre TGV est parti à 5h57 ! Si vous repartez de Paris un matin tôt en semaine (arrivée à Dole à 9 h 37), vous devrez attendre 3h13 pour prendre un bus à 12h50 ! Si vous repartez de Paris un dimanche soir, vous pourrez avoir une correspondance mais s’il y a un retard de TGV, le carrosse se transforme en citrouille : le bus démarre quel que soit le retard du TGV. Nombre de voyageurs se sont retrouvés sans solution et nombre de fois, le bus a circulé à vide entre Dole et Lons ! Qu’on ne vienne plus nous parler de développement durable et d’empreinte carbone !
Comment une telle situation peut-elle perdurer ? Comment espérer faire arriver des jeunes ménages si les transports en commun disparaissent ? La Ville est une enclave !
Nous savons que la compétence Transports relève du Conseil Régional.
Nous demandons donc que les élus de la majorité municipale entament, et très rapidement, un véritable dialogue avec la Région (l’un des adjoints en place est d’ailleurs vice-président régional) pour que notre Ville et son Agglomération ne deviennent pas un désert.
Une belle gare c’est bien, avec des trains et des liaisons, c’est mieux…
Lons Avenir,
Sophie OLBINSKI, Christophe Bois, Emily MINAUD,
Agnès CHAMBARET, Anne GRANDCLEMENT-CHAFFY,
Philippe GRICOURT