Lons Avenir

Ces trains qui n’arrivent pas !

Chers Lédoniens, enfin la réfection du parvis de la gare est terminée… Nous devrions tous nous réjouir, pourtant cette fin de chantier a un goût de malfaçons qui nous pèse.

La nécessité de transformer notre gare en un lieu d’échanges entre les modes de transports : trains, bus, vélos, voiture et bien sûr marche, aux dernières normes d’accessibilités, était incontestable et consensuelle, puisqu’elle a été initiée dès 2016 et lancée dès 2019, par la majorité précédente.
Oui, vous avez bien lu ; il a fallu plus de temps pour réaménager notre gare et ses abords qu’à reconstruire Notre-Dame ! Que de temps perdu, avec les coûts associés !

Les coûts, parlons-en. Nous cultivons la mémoire de ces grandes réalisations, souvent conçues par leurs prédécesseurs, que monsieur le Maire et ses adjoints se félicitent d’inaugurer à quelques mois des élections. Nous n’oublions pas que le rachat de l’ancien Mc Donald’s pour le détruire était en négociation il y a 6 ans. Négociations que l’équipe actuelle s’est empressée d’abréger contre un chèque d’un million d’euros d’argent public à son propriétaire d’alors. Un million d’euros pour racheter un bâtiment destiné à être rasé. Ce coût prohibitif devait accélérer les choses ! 6 ans plus tard, nous voyons qu’il n’en était rien.

Enfin, une gare réaménagée, c’est très bien, mais les trains ? Là aussi, le bât blesse, contrairement aux promesses du conseil régional où siègent plusieurs membres de l’équipe municipale actuelle, le TGV n’est jamais revenu. Quant aux liaisons avec la capitale régionale, Dijon, elle n’a jamais été si laborieuse. Besançon, Lyon, Paris ? Pas mieux. Et le prix des billets n’a pas baissé pour autant, loin s’en faut. Au fait, cet aménagement atteint il ses objectifs ? Peut on enfin traverser sous les voies avec une grosse valise, un vélo ou en fauteuil roulant ?
Toujours pas.

Nous pensons que Lons-le-Saunier, Préfecture du Jura, et les habitants du Bassin Lédonien méritent mieux…bien mieux !

Lons Avenir,
avec Sophie Olbinski, Christophe Bois, Emily Minaud, Agnès Chambaret,
Anne Grandclement-Chaffy, Philippe Gricourt et Joelle Pienoz